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1 janvier 2011 6 01 /01 /janvier /2011 13:34

 

L’aube de 2011 s’est levée. Certains ne la verront pas, d’autres n’auraient pas du la voir…

 

La Mort aurait elle joué plus qu’à son habitude en 2010..

 

Tout a peut être commencé ce matin du 7 janvier 2010, dans ces instants où la nuit joue à cache cache avec les premières lueurs du soleil, en emportant, au dernier instant, Philippe SEGUIN. Coup de tonnerre, premier d’une longue suite, tels les canons du Capitole, lâchant les premières détonations d’une si longue salve mortuaire…

 

 

Le 22 septembre dernier, à l’hôpital du Vingt Deux Octobre (Madrid), Adrian GOMEZ a été rattrapé par la faucheuse, celle là même qui n’avait pas voulu de lui, par un chaud après midi de juin, deux ans auparavant, dans les arènes de Torrejon de Ardoz. Préférant le clouer pour toujours dans un fauteuil roulant.

 

Le 29 août dernier, Alain Corneau s’en est allé. La veille, par un hasard assez troublant, j’entrais dans une église bretonne au son de la marche pour la cérémonie des Turcs, cette même marche lullyenne qui avait retenti dans son chef d’œuvre Tous les Matins du Monde…

 

La mort semblait roder…

 

Et pourtant elle n’a pas daigné en reprendre d’autres…

 

Le 24 avril, à AGUAS CALIENTES (Mexique), la faucheuse s’est présentée sur le sable des arènes. Elle a frappé à la porte durant de longues minutes, de longues heures même. José TOMAS n’a pas daigné ouvrir. Deux arrêts cardiaques, 3 litres de sang répandus, 8 litres transfusés et quelques prières plus tard, le torero a renvoyé sa faucheuse. Il n’était pas encore temps a-t-il pensé.

 

Un mois plus tard, le 21 mai, la Mort avait décidé de traverser l’Atlantique et de s’offrir LAS VENTAS, rien que ça !

 

Mais bien que très gravement transpercé, écrasé sur le sable madrilène par un toro aussi superbe que dangereux, Julio APARICIO n’a rien lâché.

 

Le 26 septembre, à MARBELLA, la jeune rejoneadora Noelia MOTA est renversée puis écrasée par son cheval d’abord, puis par son toro. Un mois de coma plus tard elle envoie promener la faucheuse et annonce qu’elle reviendra, dans quelques mois, combattre à cheval !

 

A défaut de vaincre sur le sable, la faucheuse a visé plus haut, dans les gradins. Le 8 juin dernier, Manuel CID MORAN s’est éteint, lui qui ne venait plus aux arènes pour toréer, mais simplement admirer son rejeton, EL CID.

 

Le 3 juillet, les toros de DOLORES AGUIRRE perdaient leur père. La ganadera basque Dona Dolores AGUIRRE YBARRA se retrouvait veuve. 23 jours plus tard, comme le signe d'une révolte, contenue mais farouche, Madame AGUIRRE YBARRA se tenait droite et fière, au balcon des arènes du PESQUET (ORTHEZ) où elle avait amené elle même ses 6 toros, 6 !

 

Cette corrida devait recevoir, quelques semaines plus tard, le prix de la meilleure corrida 2010 du Sud Ouest !

 

Pour ne pas laisser place au sordide ni au macabre, ne revenons pas sur les circonstances du décès, dans un faubourg de SALAMANQUE, du picador Luis Vallejo EL PIMPI...un grand parmi les picadors, pourtant...c'était le 10 septembre dernier...

 

 

 

 

 

 

 

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commentaires

J
<br /> <br /> Dernier article très alerte, très tonique .C'est quoi l'histoire de PIMPI ?<br /> <br /> <br /> Bravo<br /> <br /> <br /> <br />
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